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res.in
15 novembre 2008

1000 caméras pour Paris

Dans un communiqué de presse daté du 22 Avril 2008, l’ONU estimait que 2008 serait l’année où pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, plus de 50% de la population mondiale résiderait dans des villes.
D’un point de vue quasi médical, géographes et sociologues définissent la ville comme « un groupement de populations agglomérées caractérisé par un effectif de population et par une forme d'organisation économique et sociale ».
Nous, citoyens des villes, nous savons bien qu’il en est tout autrement, ou que du moins nous ne pouvons nous retrouver pleinement dans ce genre de conclusion froide. Et pourtant…
Et pourtant, sans cesse notre habitacle est disséqué, étudié, analysé par des groupements et des regroupements, des organismes et des organisations plus ou moins autonomes, plus ou moins pertinents et il ne peut sortir de notre esprit, qu’a l’image de n’importe quel animal, les Hommes se définissent en grande partie par leurs territoires et que de fait, nous sommes les sujets de ses études chirurgicales. Nous ne pouvons oublier non plus que ses études sont, pour beaucoup d’entre elles, les pièces maîtresses et les socles solides des réflexions, notamment politiques, et de leurs adaptations physiques après « lecture et analyse ».
Trop souvent, malheureusement, et pour ne pas dire systématiquement, il émane de ses études l’odeur nauséabonde du marketing, de l’espace marchant, propre il est vrai a n’importe quelle écologie (puisque la ville en est une a elle toute seule) mais qui aujourd’hui touche d’un et d’un seul revers de main la moitié de la population mondiale. La ville nous définit de la même façon que nous définissons la ville, mais nous en sommes les enfants non reconnu, illégitimes ou traité comme tel. « Tu veux les avantages du quartier? T’auras les inconvénients! Ta cité c’est pas ta mère mais si tu crèves elle aura d’autres enfants!*»
En effet, puisqu’il n’est pas à remettre en question le fait que nous nous définissions en grande partie par notre territoire alors la ville est l’une de nos composantes principales. Mais la ville considère ses habitants comme pluriels, il n’est pas question de traiter une masse en prenant soin des entités particulière ou individuelle qui la compose (en parti pour des raisons d’organisation évidente). Pour la ville nous sommes tous interchangeables au seins de nos castes: un étudiant en vaut un autre, un chômeur en vaut un autre etc...et pourtant il existe autant de sensibilités (urbaines pour le coup) que d’habitants, et encore plus d’ambiances et de situations probables et possibles. L’écologie urbaine est truquée, biaisée. Un système mis en place mais sans cesse lifté et remodelé dans des opérations à sens unique. On reprend pour ne plus jamais restituer. On délimite des frontières physiques alors qu’il faudrait au contraire laissé libre les flux et les échanges.
Parce que nous y avons grandi, parce que nous y avons joué, parce que nous l’avons arpenté, parce que nous aimons ses recoins, parce que l’heure qu’il est ne nous importe pas toujours, parce que nous estimons qu’elle nous est redevable autant que nous lui sommes, parce que la plupart de nos activités ne sont pas quantifiables avec les barèmes établis, parce que nous voulons rendre a la vie urbaine ce qui lui revient de droit: poésie, lyrisme, liberté, art, oisiveté et occupations obsolètes, actes gratuits et inutiles, mais aussi violence, agressions, zone de non-droit, coupe gorge et émeutes, entre autres...
Ici il ne s’agit pas de ressortir un réchauffé de ce qu’aurait pu affirmer les acteurs situationnistes des années 60. Il ne s’agit pas non plus de reprendre à notre compte des revendications soixante-huitardes, mais d’établir un constat flagrant: Mon avis qu’il faut être bien aveugle pour ne pas réagir lorsque, par exemple, la mairie de Paris entreprend d’ici à fin 2009 le positionnement de 900 caméras de surveillance qui viendront s’ajouter aux 330 déjà existantes portant le nombre total à plus de 1200 caméras positionnées à « des points stratégiques de la ville » alors qu’en avril 1968, un tract anonyme était distribué dans les rues de Bordeaux et affichait « Ne dites plus urbanisme mais dites police préventive »…
Mais je reviendrais sur ces « points stratégiques de la ville », le JDD en citait quelques-uns le 16 Octobre dernier et mérite que l’on s’y attarde : « Le nombre de caméras sera accru dans les secteurs à risque. Au Champs-de-Mars, par exemple, où, en juin dernier, des groupes organisés avaient agressé les lycéens venus comme chaque année fêter la fin du bac. Le dispositif se concentrera également sur les gares et notamment la Gare du nord, lieu d'affrontements entre bandes rivales en mars 2007. Enfin, le maillage vidéo sera plus dense dans le XVIIIe et le XIXe arrondissement, qui comptent de forts taux de délinquance et de nombreux incidents entre communautés, comme lors de l'agression du jeune Rudy. »
Sans aucun doute qu’il existe d’autres exemples tout aussi flagrant quant a l’installation de caméras en réponse a des faits-divers. L’espace sécuritaire et la mentalité répressive ou dissuasive prime sur toute logique de bon sens ou de réflexions politique. Non content d’avoir réussi à créer des espaces ghettos, des endroits clos, la mensongère écologie urbaine va maintenant filmer ses habitants 24/24 pour les faits-divers dont elle est, en plus, la seule responsable…

Heureusement que nous avons notre bon vieux (74 ans) George Sarre, adjoint au maire de Paris et en charge de la prévention et de la sécurité pour nous rassurer en affirmant que le dispositif sera mis en place dans le « plus strict respect des libertés individuelles » arguant comme garantie que le système sera « automatiquement paramétré » et qu’en cas de défaillance, les bandes (qui seront normalement conservées un mois!) seront « immédiatement détruites ». Nous voilà soulagé!
La police municipale sera seule à pouvoir utiliser ce dispositif mais sous l’œil vigilant de la CNIL à qui, nous citoyens/acteurs devons-nous remettre pleinement, CNIL présidée par Alex TÜRK depuis 2004, ancien membre du RPR et ancien professeur aux universités catholiques de Lille entre autres, c’est dire… Ne pas oublier non plus que le dispositif de surveillance sera mis en place (pour ce qui est en tout cas des caméras a proprement parlé) par des entreprises privées.
Et plus encore, si seulement nous n’étions pas pris pour des abrutis, ce que s’est empressé de faire notre ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie qui entend faire du XIXe arrondissement de Paris le laboratoire de ce plan nommé « 1000 caméras pour Paris » et d’affirmer a ce titre qu’il existe une grande différence entre vidéosurveillance et vidéo-protection. Car la vidéo-protection suppose que les caméras soient implantées « là ou vivent les gens pour s’assurer qu’il ne leur arrive rien » bien différent de la vidéosurveillance qui sert a « l’ordre public et a la circulation » !
En attendant les premiers dérapages de ce dispositif sécuritaire étouffant, en attendant les premiers constats d’échec qui en ressortiront nécessairement (et je suis certain que nous pouvons d’ors et déjà anticiper une hausse de la violence adaptée a ce dispositif et donc plus sournoise, plus violente ou plus grave) je sortirais masqué.

Arthur.

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Commentaires
C
« A Copenhague, la mode est aux façades en verre, y compris pour les immeubles résidentiels. Chacun vit sous les yeux des autres. Et de nouveaux codes sociaux se mettent peu à peu en place ». L’article débute ainsi et mêle, par la suite, témoignages des riverains et analyses sociologiques. On peut ainsi tirer plusieurs conclusions sur ce type d’architecture :<br /> - L’architecte Morten Schmidt « vend » son projet en insistant sur la luminosité gagnée, et l’impression d’espace supplémentaire qu’offre le verre. Il précise cependant lui-même un des effets corolaires : la théâtralité qu’entraîne ce type d’habitat. « Nous n’avons plus besoin de nous cacher… nous sommes des objets d’exposition, mais nous sommes également spectateurs de la ville ». La visibilité de l’espace privé est ainsi permise et logique dans la mesure où les habitants sont définis à la base comme « honnêtes gens », sans activité douteuse. Ce sont probablement là les principaux problèmes posés par ce type d’architecture : le rapport entre la sphère privée et publique, et la « théâtralité » de ses habitants. <br /> - En effet, progressivement, c’est la suspicion qui s’installe envers tous ceux qui se protègent des regards extérieurs, avec des rideaux, des plantes etc. Affirmer la limite claire entre privé et public devient ainsi un acte étrange. Mais, si le quartier présuppose en quelque sorte le conformisme de ses habitants, il le forge également en retour…<br /> - L’intérieur des habitats est ainsi aménagé avec peu de meubles et des œuvres d’art accrochées au mur, ce qui sied parfaitement au modernisme de l’ensemble. Même si les riverains assurent que c’est là un pur hasard, sans lien avec la présence du verre, on voit nettement comment une surveillance implicite des citoyens entre eux entraine la mise au jour d’une norme implicite. La police ou tous les organes de « discipline » n’ont, à la limite, même plus à intervenir : le regard et le jugement d’autrui s’insinuent là où les forces de l’ordre ne peuvent pénétrer sans autorisation, à savoir dans le domaine privé. <br /> - Pourtant, et paradoxalement, il ne s’agit pas exactement d’une simple « publication » de la sphère privée : le respect des règles de bienséance est en effet dominant. Dans un quartier où ce qui compte avant tout, c’est le jugement des autres, qui voudrait être pris pour un voyeur ? Ainsi, personne ne s’arrête devant les grandes baies vitrées, par peur d’être vu justement dans la position du voyeur. <br /> - Les passages dans les rues sont ainsi furtifs ; les aires publiques (magasins, aires de jeux…) sont évidemment reléguées dans les coins les plus éloignés du quartier pour ne pas faciliter la venue d’autres personnes ; le quartier, aux alentours, est ainsi un désert. Mais, de même, à l’intérieur, il serait intimidant de pouvoir à tout moment observer ses amis et d’être observé par eux ; c’est pourquoi les habitants évitent de créer des liens avec leurs voisins immédiats, pour conserver un certain anonymat. <br /> Ainsi, la pratique systématique du verre entraîne, non pas exactement une publication mais une privatisation du quartier : personne « n’a rien à faire là », et cette pratique relègue avant tout les clochards, jeunes et quidams. Mais cette privatisation n’entraîne pas une individuation plus forte puisque c’est l’anonymat qui est de rigueur dans ce quartier, et passe par la reproduction du même modèle privé pour tout le monde (même mobilier, même standing…) et la perte du lien social avec ses voisins immédiats.<br /> La télésurveillance devient donc bien inutile et/ou systématique grâce au verre, et entraîne une relégation sociospatiale forte. L’important est peut-être de constater qu’elle passe par des effets « hybrides » : entre architecture et sécurité, dans ce cas précis. Mais la multiplication des haies et portails de sécurité, des panneaux « voie sans issue », ou des quartiers mi-clos (des quartiers résidentiels de Marne la Vallée par exemple, aux Gated Communities du domaine de Terre Blanche) agit dans le même sens : la création d’une norme par des techniques hybrides remplaçant les milieux disciplinaires à proprement parler.
C
Pour enchainer, il faudrait d'abord admettre l'article de Noé Le Blanc que cite Jr, et l'inefficacité de la télésurveillance. Encore faut-il s'entendre : inefficacité au regard de la sécurité des personnes, de la protection des biens mobiliers, de la gestion des incidents, du contrôle de la vitesse automobile, de la rapidité d’intervention ou, plus indirectement, du comptage des clients, de la gestion des parkings, de l’efficacité des transports ? Ces différents usages de la télésurveillance – technique, curatif, préventif - ne peuvent être confondus, même s’il est souvent périlleux de vouloir les distinguer de façon stricte, (l’article du Monde Diplomatique ne développe que des cas traditionnels). Et les études, dans ce cas, sembleraient bien plus ambiguës, montrant, par exemple, que le vandalisme dans les trains a diminué de 60% depuis l’installation de caméras, selon un article de The Guardian. De même pour la distinction institutionnelle entre l’équipement de lieux ouverts au public (type restaurants, magasins, parkings) et de lieux strictement publics (routes, rues, espaces publics), qui demeure pour le moins équivoque. Toute la vidéosurveillance n’est donc peut-être pas à rejeter. Mais dans ce cas où donc situer la limite, et doit-elle seulement l’être dans ces termes ? Doit-on légiférer, défendre un droit (à l’intimité, à la liberté, au « privé » précisément dans le domaine public) dans ce domaine ? <br /> Dans tous les cas, admettons, car la tendance semble bien à l’obsession sécuritaire, dont la vidéosurveillance n’est qu’un aspect, surtout développé dans les (centre)villes. Renchérissons : si les articles concernant « l’inefficacité » de la vidéosurveillance sont potentiellement connus de tous, ils le sont – je l’espère – du Ministre de l’Intérieur. Alors admettons jusqu’au bout : pourquoi tout de même des caméras ? L’intérêt économique des entreprises de télésurveillance ou des assurances ou la crédibilité gouvernementale sont-ils des explications suffisantes ? <br /> Je ne peux pas répondre et me contente de lancer quelques trucs :<br /> - Mike Davis, dans City of Quarz, insiste sur les aspects sociaux qui résultent de cette inflation sécuritaire considérée comme « écologie de la peur ». Ces dispositifs obéissent à des logiques spatiales (généralement par quartiers) ; les caméras sont situées à tel endroit, dans un but avant tout séparatiste. L’autre, le clochard, le quidam, le criminel potentiel, le délinquant potentiel (la pauvreté étant stigmatisée comme criminalité potentielle) n’a pas à être là. En réfléchissant à partir de cette logique séparatiste, on peut comprendre que l’efficacité préventive des délits ou des crimes ne soit pas le but premier de la vidéosurveillance. On se situe dans une temporalité un peu plus longue : faire de cette zone, progressivement, une zone « sécurisée ».<br /> - Loïc Wacquant, Parias urbains : L’augmentation de l’investissement privé et public pour la sécurité des personnes (c’est-à-dire en réaction à l’agitation sociale) est corollaire du désinvestissement étatique pour améliorer la condition sociale. Gated communities et ghettos se répondent comme lieux de relégation sociospatiale ; et les caméras, si on admet qu’elles ne servent pas à intervenir dans l’immédiat, servent au moins, sur le long terme, à renforcer ce séparatisme. <br /> - Un article du Courrier International, « Vivre dans la transparence, la tendance architecturale au Danemark », décrit un quartier où l’habitat est globalement fait de verre. Lors de la construction, l’inquiétude concernait la préservation de l’intimité et du milieu privé. Mais au final, c’est le contraire qui s’est passé : plus personne « n’ose » rester dans les rues (les quidams étant refoulés par les forces de sécurité, et les voisins pour ne pas passer pour des voyeurs), et le domaine public de la rue est alors privatisé. Le séparatisme (socio)spatial ainsi entrainé efface la limite entre architecture et système de sécurité. La télésurveillance est ainsi inutile (ou systématisée) puisque tout est « télésurveillable » grâce au verre.<br /> - Marc Crépon, dans La culture de la peur, propose, à chaque fois, de distinguer ce qui relève de la sécurité humaine et ce qui relève de la sécurité de l’Etat. Admettons également, mais la limite entre les deux, c’est précisément ce qui pose problème ici. D’une part, on considère l’autre comme un ennemi (ennemi possible, potentiel ou réel, cela revient ici au même), et d’autre part, la technologie (résolution d’image, biométrie) tend à radicaliser et étendre cette considération. Mais l’un ne va pas sans l’autre, et c’est ce lien, cette limite de la limite qu’il faut peut-être interroger : elle n’est pas exactement une visée de politiques totalitaires (sur ce point, elle fait probablement s’effondrer la distinction entre totalitarisme et démocratie), ni exactement une visée économique (les entreprises qui vendent ces technologies ne « forcent » pas les Etats) etc. Elle semble répondre à un besoin sécuritaire plus large, corollaire de la gentrification ou de la périurbanisation par exemple, mais dont je suis incapable de trouver le fondement historique. <br /> Tout cela ne me mène pas bien loin ; ça réintroduit seulement le problème social au sein des considérations économico-politiques. En tous cas, je suis assez pour l’article d’Arthur, surtout une fois que tout ça sera lié au problème du visible et de l’invisible, du virtuel et donc de la cartographie ; et tant que la polis reste une police, je valide, sortons masqués.
J
Sans passer par la question de la ville qui, je pense, devrait faire l’objet de longues discussion dans lesquelles nous pourrions amplement critiquer notre réduction à la condition d’urbains, je voudrais rajouter après toi quelques détails concernant le thème de la vidéosurveillance.<br /> Je ne dirais pas grand-chose de plus que ce que j’ai pu lire dans un article du Monde Diplomatique de septembre 2008 (« sous l’œil myope des caméras). <br /> Dans ce dernier, le journaliste reprend le bilan de la première étude menée en Angleterre sur les résultats de la mise en place du système de vidéosurveillance généralisé. Comme tu l’as noté je crois, celui-là même dont la chère Alliot-Marie vend les mérites.<br /> Les résultats de cette étude soulignent trois problèmes :<br /> 1) la mise en œuvre technique (les problèmes d’installations, d’obstruction de l’image, du problème de localisation des caméras en fonction de statistiques de criminalité...)<br /> 2) Quels types de criminalité doivent réduire ce système ? Vols, cambriolages, vils, trafic de stup… ? <br /> 3) Problème beaucoup plus concret du facteur humain : l’impossibilité de ces néo-surveillants d’être attentifs à tous les écrans de contrôle (et à ce niveau, l’étude des deux sociologues anglais illustre le déploiement du racisme envers la jeunesse ou l’arc-en ciel chromatique). A un autre niveau, se pose la question de la formation professionnelle…<br /> Que l’on ne se méprenne pas, je cite ces éléments car si je suis d’accord avec l’angoisse d’Arthur, je crois qu’il faut d’autre part souligner l’inefficacité et l’absurdité de ces propositions.<br /> En effet, je suis assez d’accord avec cet article du Diplo que je reprends ici. Le paradoxe sans queue ni tête mais qui se mord la queue, est celui de l’objectif de la vidéosurveillance et la possible évaluation du système. <br /> Comme l’indique une autre étude menée à Glasgow « Une des difficulté majeure est qu’il existe une confusion, voire une contradiction, concernant ce qu’on attend de la vidéosurveillance en ville. D’un côté, la capacité des caméras d’être témoins d’incidents devrait augmenter le nombre de crimes et délits enregistrés. De l’autre, la simple présence des caméras devrait agir, et donc diminuer le nombre de crimes et délits enregistrés. » <br /> <br /> Ainsi la preuve du succès de ce système pourra être à la fois l’augmentation comme la réduction des chiffres de la délinquance. <br /> Pour finir et ouvrir les discussions, je crois qu’il est important d’insister sur l’absurdité et l’inefficacité du dispositif davantage que sur les possibles violences que sa mise en place engendrerait. Ça j’y crois assez peu notamment parce que comme je l’ai souligné, le « constat d’échec » ou de réussite sera très difficile à établir par notre chère ministère de l’Intérieur.<br /> Cependant, l’idée du masque me plait, je propose d’ailleurs que l’on essaye de créer une proposition d’action collective visant à sensibiliser les « métropolitains » sur ce sujet. Face à la vidéosurveillance, sortez masqué. <br /> <br /> Jr
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