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res.in
3 décembre 2008

La nudité/ le nu

Des affiches publicitaires de lingerie au « nu » artistique, des rites d'initiations des cultures dites primitives aux écrits licencieux, la nudité fascine. Le corps dévêtu, la peau en vue, les formes dévoilées, exhibées ou suggérées semblent voguer dans un espace partagé entre voyeurisme et contemplation. De la prostitution à l'épaule dénudée, la révélation du corps se double de sa transgression. Empreint d'un regard, le corps est violé.

Aussi peut-on s'intéresser à sa représentation. Représenter le corps nu, le saisir par l'image, le cristalliser par les mots semble dépasser son appréhension concrète en ce que cela rend possible une permanence du regard posé sur lui.

Mais photographier, peindre, écrire le corps nu, c'est le dire, c'est aussi à chaque fois l'investir d'un discours. L'oeil de l'artiste attend de rencontrer celui du « spectateur » par la médiation de son oeuvre.

Je vais donc tenter d'étudier (dans les grandes largeurs) les oeuvres mettant en scène la nudité, ce qui m'amènera sans doute à (re)définir le « nu » et à le dissocier clairement de la nudité. (En effet, un corps habillé peu être plus nu qu'un corps dévêtu : qu'est ce que le nu?) pour analyser leur(s) réception(s); l'oeil créateur étant actualisé, reconstruit par celui de son spectateur. Il s'agira donc de voir comment s'articulent, se heurtent voire s'interpénètrent les deux/trois sujets qui se rencontrent lors de la réception de l'oeuvre.

Voilà....j'espère esquisser quelque chose d'utile à l'issue de ma recherche! C'est encore assez flou...

Julie

 

 

 

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Commentaires
C
Par rapport à ce qu'on disait vendredi, jai repensé à : Le nu impossible, de FJulien (jai pas lu jusquau bout, mais ca commence sur linexistence du nu chez les chinois), et Nus sommes, de JLNancy, plus intéressant, mais ne prenant pas non plus en compte la "nudité" comme on en parlait.<br /> A l'autre extrémité, et pour la peinte : Goya, Bacon et probablement Balthus (quant à l'interdit moral de la vue, proche de Rustin et de "Etre autre" dans l'Etre et le néant).
A
Et puis aussi un bon conseil: lis le Gombrich, ça peut pas faire de mal<br /> <br /> Arthur
A
Bon alors je sais pas trop a qui je répond puisque le texte n'est pas signé, mais je peux tout de suite te renvoyer a "l'art minimal" qui a beaucoup réfléchit la question, et surtout expliqué comment le corps porte en puissance toutes les formes du monde, ce qui explique pour beaucoup l'interet porté là dessus.<br /> Puis je te reverrais aussi au role de la muse et a sa relation avec l'artiste (ou le rêveur)<br /> <br /> Arthur.
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